Selon une étude allemande, le fait de se sentir jeune pourrait non seulement favoriser une meilleure santé, mais aussi allonger la durée de vie. D’un autre côté, le stress peut détériorer la santé, surtout celle des personnes âgées.
En tout cas, c’est ce que présume l’aboutissement d’une recherche publiée par l’American Psychological Association. Cette étude a été menée par des chercheurs de l’université d’Heidelberg en Allemagne. Selon ces derniers, se sentir jeune fournirait une perception de bonheur. Cela pourrait également améliorer les fonctions cognitives (interaction sociale, mémoire), limiter les éventuels risques de maladies graves. En plus de cela, se sentir jeune permettrait de mener une longue vie.
Le stress provoque le vieillissement
Après l’analyse des données collectées auprès d’environ cinq mille patients allemands qui ont plus de quarante ans, les scientifiques ont confirmé un rapport entre la qualité de vie et le niveau de stress. Ce groupe de personnes a aussi répondu à un sondage portant précisément sur : leur santé, leur niveau de stress, la qualité de leur santé fonctionnelle et leurs œuvres quotidiennes. Les gens les plus stressés sont en moyenne ceux dont la qualité de santé fonctionnelle a considérablement baissé.
Se sentir jeune pour vivre plus longtemps
Par contre, les patients qui ont le sentiment de se sentir plus jeunes sont ceux qui ont subi moins de stress et le niveau de leur santé fonctionnelle n’a baissé que faiblement. Le Dr Markus Wettstein, de l’Université de Heidelberg affirme à ce sujet que : « Nos résultats soutiennent le rôle du stress en tant que facteur de risque de déclin de la santé fonctionnelle, en particulier chez les personnes âgées, ainsi que le rôle de soutien de la santé et d’amortissement du stress d’un jeune âge subjectif ».
Il prévient par la suite que pour une meilleure qualité de santé, il faudrait réguler le fait se sentir jeune. En d’autres termes, quand on se sent jeune, l’effet serait adaptatif sur les résultats fonctionnels de notre santé. En revanche, si on se sent trop jeune, l’effet serait moins adaptatif ou encore « inadapté ». Il faut donc trouver la bonne mesure.
