Outre les ambulances, d’autres véhicules sont habilités à effectuer du transport médical. C’est notamment le cas des taxis conventionnés et des VSL. Nous parlons de transport de personnes malades, blessées ou parturientes vers un établissement médical. Les patients ayant besoin de soins ou de diagnostic peuvent également recourir au transport sanitaire. Dans tous les cas, une prescription médicale est nécessaire, sauf en cas d’urgence.
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Comment fonctionne le transport sanitaire ?
Après prescription médicale de transport (PMT), le patient lui-même, un de ses proches, son médecin à domicile ou un soignant qui s’occupe de lui peut contacter un prestataire en transport santé. S’il s’agit d’un cas d’extrême urgence qui requiert une hospitalisation rapide, il est conseillé d’appeler le SAMU au 15. Pour un traitement ou des soins réguliers, il convient de faire appel à un taxi conventionné cpam ou à un véhicule sanitaire léger. Pour le taxi conventionné, vous le reconnaîtrez grâce à l’autocollant bleu et blanc collé sur sa vitre arrière latérale portant l’inscription « Taxi conventionné organisme d’Assurance Maladie ».
Qu’est-ce qu’une prescription médicale de transport
La PMT est une ordonnance écrite par un médecin permettant au patient de bénéficier d’un transport sanitaire. La prescription indique tous les éléments essentiels à la prise en charge, dont le mode de transport recommandé par le médecin, la date du déplacement, la destination et le motif. La prescription médicale de transport est nécessaire pour recevoir le remboursement des frais du transport sanitaire de la part de la Caisse primaire de l’Assurance maladie.
La prescription médicale de transport doit naturellement être délivrée avant le transport. Il indique clairement le mode de transport le plus adapté à l’état du patient. Ce peut donc être une ambulance, un taxi conventionné ou un VSL. Ce document comporte d’autres informations comme la situation médico-administrative du patient (Affection de Longue Durée (ALD), Accident de Travail (ET), etc.). La PMT doit être datée, signée et tamponnée par le médecin prescripteur.
La différence entre taxi conventionné et VSL
Les deux assurent les transports médicaux sur prescription médicale. Leurs passagers, qui sont souvent accompagnés d’un proche, ont besoin d’aller dans un centre de soins et peuvent faire le trajet en position assise. L’ambulance est recommandée si le patient doit rester en position allongée durant le transport médical.
D’un côté, le taxi conventionné est un taxi classique qui profite d’une convention auprès de la CPAM. Grâce à ce conventionnement, les personnes qui y font appel bénéficient d’une prise en charge totale ou partielle des frais du transport par l’Assurance maladie. Le motif du transport peut être une hospitalisation, des soins réguliers ou une convocation médicale.
De l’autre côté, un VSL ou véhicule sanitaire léger peut transporter une à trois personnes. Outre le transport sanitaire en soi, il propose des services d’aide à la personne incluant l’accompagnement du patient jusqu’au véhicule au départ et jusqu’à l’établissement de destination à l’arrivée. Un VSL doit respecter des règles d’hygiène strictes et on trouve toujours à son bord des équipements de premier secours.
Quelles solutions pour les personnes à mobilité réduite ?
En fonction de l’état de santé du patient, son docteur peut lui prescrire un transport en ambulance ou un transport assis professionnalisé (TAP). Quel que soit le véhicule, le fauteuil roulant doit être rangé dans le coffre ou dans la cellule sanitaire. Certains ambulanciers disposent de véhicules adaptés aux fauteuils roulant électriques. Ils facilitent la montée de la chaise roulante grâce à une rampe.
Par ailleurs, il existe des VSL et des taxis conventionnés parfaitement aménagés pour les personnes à mobilité réduite. Ils se dotent aussi d’une rampe d’accès et leurs chauffeurs ont été formés pour accompagner les PMR. En général, les médecins sont en mesure de recommander des compagnies de transport sanitaire en particulier pour les personnes à mobilité réduite et handicapées.
Le prix d’un transport médical
Combien coûte un transport sanitaire ? Il n’existe pas de réponse précise à cette question. D’autant que les frais peuvent être pris en charge en partie ou dans sa totalité par l’Assurance maladie. Selon votre couverture sociale et le mode de transport, le remboursement va de 65% à 100%. En cas de tiers payant, votre mutuelle santé peut prendre en charge le restant à payer si la CPAM ne vous rembourse pas à 100%. Il faut parfois avancer les frais et l’Assurance maladie remboursera plus tard.
En outre, le remboursement de certains transports médicaux nécessite un accord préalable de la Sécurité sociale. C’est notamment le cas des transports sanitaires de longue distance, des transports en série et des transports par voie maritime ou aérienne. Pour recevoir le remboursement, il faut alors présenter l’ordonnance médicale, la demande d’accord préalable et le justificatif de paiement à la Sécurité sociale. Vous pouvez vous renseigner auprès de la CPAM pour connaître les cas permettant de bénéficier d’une prise en charge totale.