Protagonistes de la lutte contre la Covid 19, les infirmiers et les aides-soignants chargés de réanimation avaient prévu une manifestation le 11 mai 2021 dans 117 villes. Cela en vue de répondre à l’appel de l’Union des réanimations en France souhaitant que les syndicats d’infirmiers, de la CGT et de SUD soient tous reconnus.
Les infirmiers et les aides-soignants réclament plus d’attention
Jamais ils n’avaient fait l’objet d’une si grande attention. En effet, cela fait déjà un an que les services de réanimation sont devenus incontournables pour tous les habitants du monde. En effet, vu le nombre de patients qui sont admis dans ces services hospitaliers, le personnel de réanimation travaille presque sans repos pour sauver la vie aux malades ayant des symptômes graves. Au début de la pandémie, les soignants des services de réanimation de la France ont été considérés comme des héros. Jusqu’au point où ils ont reçu une augmentation de 183 euros faisant office d’une récompense de la part du Ségur de la santé. Malgré ce geste, ils n’ont toujours pas le sentiment d’être traités à leur juste valeur.
« On y laisse des plumes », disent-ils.
Lors d’une journée d’activité inédite, tout le personnel concerné notamment les paramédicaux de réa, de soins critiques, et de soins intensifs a planifié d’effectuer un mouvement de revendication le mardi 11 mai 2021.
Le but de cette manifestation étant non seulement de réclamer une augmentation salariale, mais aussi d’exiger une reconnaissance pour leurs aptitudes particulières de travail, inconsidérées jusqu’à présent. Sur cette dernière requête, Nathalie Loinsard, secrétaire de la CGT au CHU de Rennes, donne une explication : « Il y a plein de gestes techniques très pointus à connaître en réa, des produits et traitements à manipuler avec précaution. Il faut plusieurs mois pour les maîtriser ». Ceci est une déclaration d’experte, car elle a travaillé pendant sept ans en réanimation. Alors face à cela, on attend les réactions et solutions prévues par le gouvernement français !