Depuis le début de la crise du COVID-19, de nombreux chercheurs venant des quatre coins du monde font tout leur possible pour tester certaines molécules sur le virus, afin de trouver celle qui permettra de mettre fin à la crise sanitaire que nous sommes en train de vivre. Le but étant de trouver un éventuel traitement pouvant contrer le virus du COVID-19.
Depuis le début de cette étude, plus de 75 molécules ont été testées. Et plusieurs molécules, ainsi que plusieurs agents ont été retenus, car étant assez prometteurs pour lutter contre le COVID-19. Mais parmi les molécules présentant un certain intérêt, plusieurs d’entre elles ont été éliminés, car elles ont de trop nombreux effets secondaires indésirables qui les rendent donc inutilisables.
Mais trois molécules ont été retenues, car ayant un effet antiviral très important. Ces différentes molécules sont testées ou vont être testées prochainement. Il s’agit de la zotatitfine qui est testée contre le cancer actuellement, de la ternatine-4 ou plitidepsine, et de l’halopéridol qui est un antipsychotique notamment utilisé dans les cas de schizophrénie. Ainsi, ces trois molécules ont donc de bonnes chances de pouvoir lutter contre le virus.
Les effets indésirables de la chloroquine
Plusieurs études ont été menées et ont démontré des effets indésirables de certaines molécules et de certains médicaments. Par exemple, le dextométhorphane, qui est un antitussif a été déconseillé, car il favorise l’infection virale.
Ensuite, d’autres tests ont été effectués sur la chloroquine ont montré des effets indésirables cardiaques causés par cette molécule. Ces effets indésirables ne sont pas nouveaux, et ils ont déjà été montrés par plusieurs études. Mais ils viennent confirmer les risques d’utiliser la chloroquine contre le COVID-19. Mais encore une fois, selon le professeur toulousain en charge des essais, il faut voir les résultats sur l’homme, car les résultats ne sont pas les mêmes entre le tube à essai et le corps humain.
Le docteur Krogan explique donc que maintenant, il va falloir chercher les différents intérêts thérapeutiques des différentes molécules, afin de pouvoir ensuite passer aux essais sur l’Homme dans le but de trouver rapidement une solution à la pandémie de COVID-19. Ainsi, toute l’équipe travaille d’arrache-pied pour rapidement pouvoir en arriver aux essais cliniques. Normalement, il faut compter environ 10 ans entre la découverte d’une molécule et sa commercialisation en tant que traitement ou médicament. Mais pour le cas du coronavirus, toutes les étapes vont être accélérées, afin de trouver rapidement une solution pour endiguer la vague de contamination. Ainsi, la mise en place du médicament est accélérée pour permettre aux malades de se soigner le plus vite possible.
Malheureusement, les spécialistes et les virologues ne sont pour l’instant pas capables de dire combien de temps le médicament pourra être efficace, et si le virus risque de muter ou non. Beaucoup de questions restent donc en suspens. Seul le temps pourra apporter certaines des réponses que nous attendons.