Longtemps décriée, la plastie mammaire est de nos jours une pratique très courante. La grande majorité des patientes désirent augmenter leur tour de poitrine et l’assument. Avant de vous lancer, vous aussi, dans cette aventure, consultez ces 9 choses à savoir sur l’augmentation mammaire : la cible concernée, le déroulement de l’opération, les tarifs, etc.
Table des matières
1. Quand faut-il envisager une augmentation mammaire ?
L’augmentation mammaire est une chirurgie à la fois esthétique et réparatrice. Les femmes qui ont une petite poitrine ou qui ont perdu du volume à la suite d’une grossesse ou d’une perte de poids drastique peuvent y avoir recours. Elle est également indiquée dans les cas de malformations mammaires : hypotrophie mammaire, asymétrie ou ptose mammaire, seins tubéreux… Après une mastectomie, une chirurgie de reconstruction mammaire peut être considérée.
Dans tous les cas, il est utile de consulter un spécialiste en augmentation mammaire à Paris par exemple, si vous êtes en Île-de-France, afin d’être bien orientée.
2. Comment choisir la taille de ses implants ?
Lorsque le choix se porte sur les prothèses, se pose alors la question de la taille d’implant idéale. Cette dernière doit allier esthétisme et confort. C’est pourquoi il est important de se faire guider par le chirurgien et de prendre en compte son avis. La taille des implants est habituellement proportionnelle à la morphologie de la patiente.
Deux types d’implants sont généralement utilisés : les implants contenant du gel de silicone et les implants contenant du sérum physiologique. Les implants en silicone sont les plus utilisés en raison de leur longévité et du rendu presque naturel qu’on obtient. L’implant en solution saline est plus fragile. Visuellement comme au toucher, il présente un aspect peu naturel bien que sa composition soit physiologique.
3. Comment se déroule la chirurgie d’augmentation mammaire ?
L’augmentation mammaire est une opération qui dure au plus 1h30. Après l’injection de l’anesthésie générale, le chirurgien procède :
- à l’incision de la peau
- au positionnement des prothèses ou à l’injection de la graisse
- au lifting (correction ptose mammaire) au besoin
- à la pose d’un drain
- au pansement
L’incision est faite sous les aisselles, sur les aréoles ou dans les plis sous-mammaires. Les implants quant à eux sont placés derrière le muscle pectoral ou en avant. Tous ces éléments sont décidés au cours des premières consultations.
4. Quelles sont les suites opératoires ?
Après l’intervention, des douleurs et des sensations de lourdeurs sont fréquemment ressenties. Des antalgiques sont prescrits par le chirurgien pour les calmer. Un soutien-gorge médical devra être porté en permanence après le retrait du pansement, ceci pendant un mois. L’aspect boursouflé et difforme des seins au début est normal. Tout rentre dans l’ordre au bout de 2 à 3 mois.
Les activités professionnelles peuvent être reprises dans les 7 à 10 jours qui suivent l’intervention. Les exercices physiques intenses y compris l’activité sexuelle seront par contre arrêtés pendant plusieurs semaines. Après 3 mois, vous pourrez recommencer à pratiquer du sport.
5. Après combien de temps les résultats sont-ils visibles ?
Il est difficile de prédire le résultat d’une augmentation mammaire. De même, on ne peut se fier à l’apparence des seins à la sortie du bloc opératoire. Les seins sont encore sensibles, œdématiés avec des ecchymoses présentes sur la surface de la peau. L’aspect définitif commence à se mettre en place après un ou deux mois. C’est au bout de 6 mois environ que les seins acquièrent leur forme définitive. Il faudra tout de même attendre un an pour une cicatrisation complète.
6. Quelles sont les complications éventuelles après une augmentation mammaire ?
Des complications peuvent survenir dans les suites opératoires immédiates. Elles sont pour la plupart bénignes et se résorbent rapidement sous traitement. On peut citer les inflammations, les infections des prothèses, les hématomes, la formation de coques, etc. Des phlébites, des éruptions cutanées dans la zone des implants mammaires ou une asymétrie des seins peuvent être également constatées.
Cette dernière peut être corrigée 6 mois après la première opération. En outre, d’autres complications dites tardives peuvent apparaître des mois ou années après l’opération : infections, rupture des implants, formation de bosses, vergetures sur les seins, calcifications, développement de tissu cicatriciel, etc.
Avec les nouvelles technologies exploitées aujourd’hui, les complications sont très rares. De plus, les consultations pré et post-opératoires ont pour but de prévenir ces risques.
7. Combien coûte une augmentation mammaire ?
Le prix global de cette plastie mammaire comprend le coût de la première consultation et le coût de l’intervention en elle-même (tarif des implants, hospitalisation, honoraires du chirurgien et de l’anesthésiste). En pratique, un devis complet et détaillé est remis aux patientes qui disposent d’un délai de réflexion de deux semaines pour se décider.
Le coût varie selon le type de chirurgie, la voie d’abord utilisée, le type d’implants ainsi que d’autres facteurs. Il peut aller jusqu’à 5000 euros et plus. L’augmentation mammaire à visée réparatrice est remboursée par la sécurité sociale et les mutuelles selon le type de contrat.
8. Quelle est la durée de vie des implants mammaires ?
Les prothèses mammaires ne « périment » pas. Elles ont une durée de vie non limitée. Mais, il n’est pas pertinent de garder un même implant toute une vie. Vous serez emmenée à le remplacer au bout de quelques années, après qu’il se soit rompu ou pour changer la taille de bonnet. On estime qu’une marge de 10-15 ans est un bon compromis. Les poitrines refaites subissent elles aussi le vieillissement naturel. Tenez-en compte dans le choix de vos implants et de la technique de pose.
9. L’augmentation mammaire empêche-t-elle l’allaitement ?
Contrairement aux idées reçues, l’allaitement maternel est compatible avec l’augmentation mammaire. L’allaitement devient difficile, voire impossible, lorsque les canaux galactophores qui servent de conduit au passage du lait maternel sont sectionnés.
La technique d’insertion des implants derrière la glande mammaire préserve les canaux galactophores. De même, les incisions sous-mammaires et axillaires ne présentent aucun risque pour l’allaitement puisqu’elles sont situées à distance des canaux lactifères.
La méthode chirurgicale qui présente des risques de lésion des canaux lactifères est l’incision aréolaire. Mais un chirurgien expérimenté arrive à les préserver lors de l’incision. D’ailleurs, les cas de section sont très rares.
Les jours et semaines qui succèdent à la plastie mammaire peuvent être particulièrement pénibles en raison de la douleur et de l’inconfort générés. Pour bien vivre cette période, respectez les consignes et les recommandations du médecin. Par ailleurs, effectuez des contrôles médicaux chaque année ou chaque deux ans afin de vérifier l’état des prothèses et détecter précocement toute anomalie.