Encore appelée la borréliose de Lyme, la maladie de Lyme est une infection d’origine bactérienne transmise à l’homme par la piqûre des tiques infectées.
Même si elle n’est pas contagieuse, elle est la cause de plusieurs maladies invalidantes telles que les douleurs articulaires et la paralysie partielle. Cette affection est aussi capable d’atteindre plusieurs organes vitaux dont la peau et le système nerveux. Néanmoins, plusieurs années peuvent s’écouler entre la contamination et les manifestations visibles de la maladie d’après certains patients.
Qu’est-ce-que la maladie de Lyme ?
Responsables de la transmission, les tiques sont de minuscules bestioles dont on ne ressent pratiquement pas la piqûre. Or au détour d’activités quotidiennes banales comme les travaux agricoles, ou les promenades dans la nature, nous sommes largement exposés aux risques de piqûres de tiques. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il est toujours nécessaire de vérifier après chacune de ces activités susmentionnées les piqûres de tiques.
Toutefois, il existe des moyens de se prémunir contre les piqûres de tiques. On peut par exemple se couvrir l’ensemble du corps avant de sortir dans les endroits à risques ou tout simplement utiliser des répulsifs parfois à base d’huiles essentielles pour repousser les tiques.
En France, le pic de contaminations s’étale du printemps à l’automne. Cela se justifie par les nombreuses activités de plein air qui se mènent au cours de cette période. Pour cela, en cas de piqûre, il faut d’abord enlever délicatement la tique avec des outils appropriés sans se blesser, à savoir une pince fine ou un tire-tique si on en dispose. Ensuite, il est recommandé par la Direction Générale de la Santé de signaler toute piqûre de tique sur l’application « Signalement Tique » dédiée à cela.
Quid des Symptômes ?
La gravité des symptômes est liée au stade de développement de l’affection chez les patients. Ainsi, les symptômes peuvent aller de simples maux de tête, douleurs articulaires à une grande fatigue. Des apparitions de ganglions ont été aussi couramment constatées chez certaines personnes malades. Cette variété de symptômes complique beaucoup la détection de la maladie de Lyme pour les médecins qui doivent se référer aux signes cliniques observables.
D’ailleurs, une patiente incapable de plier les genoux, avec la moitié du visage paralysée confie n’avoir été diagnostiquée pour la maladie de Lyme que grâce à une ponction lombaire. Même si le diagnostic de la maladie de Lyme n’est pas aisé, les différents stades de son développement sont connus et il est toujours préférable si on n’a pas pu se prémunir, d’être pris en charge très tôt.
Au premier stade de développement de la maladie de Lyme, les premiers signes apparaissent dans les 30 jours après la piqûre de tique. À ce stade, il y a l’apparition sur la peau d’une plaque rouge de forme ronde entourant la zone concernée.
Le deuxième stade, dont les signes se manifestent quelques mois après la piqûre n’intervient que si aucun traitement antibiotique n’a été administré au malade au stade précédent. Les symptômes attribuables à ce stade se greffent sur ceux du premier stade. Il s’agit notamment des séquelles neurologiques, mais aussi rhumatologiques qui peuvent affecter considérablement les habitudes du malade.
Le troisième stade de la maladie de Lyme n’est généralement atteint que si aucun traitement n’a été entrepris dans les précédents stades. C’est donc le résultat d’une aggravation cumulée sur plusieurs années. À ce stade de la maladie, le patient court un risque élevé de pertes de mémoire, de développement d’une méningite des lymphocytes et des successions de moments agressifs et dépressifs.
Traitements
La meilleure façon d’être en bonne santé reste incontestablement de prévenir les maladies. Dans le cas présent, il s’agit entre autres et avant toute sortie dans la nature, de se couvrir convenablement le corps avec des vêtements longs et de passer les produits révulsifs sur le corps. Cependant, si malgré tout vous êtes malade, des dispositifs existent pour la prise en charge.
En effet, à l’origine de la maladie de Lyme, on retrouve une infection bactérienne. Par conséquent, elle est traitée avec des antibiotiques (doxycyline ou amoxiciline). En cas de besoins, un traitement au corticoïde y est associé pour limiter les inflammations.
Pour mettre en œuvre ce traitement, cinq centres hospitaliers sont choisis en France comme centres de référence pour les soins des maladies liées à la piqûre de tiques. Il s’agit notamment du CHU de Marseille, du CHU de Clermont-Ferrand associé au CHU de St Étienne, du CHU de Strasbourg associé au CHU de Nancy, du Groupe hospitalier intercommunal de Villeneuve-Saint-Georges associé au CHU de Créteil, et du CHU de Rennes.