Max Delbrück Center for Molecular Medecine de Berlin a mené une étude qui révèle comment l’accroissement des concentrations de sel dans le plasma sanguin amène les mitochondries, les centrales électriques des cellules à sécréter pour un temps une faible quantité d’adénosine triphosphate (ATP). Il faut savoir que l’adénosine triphosphate est une molécule nécessaire au fonctionnement des cellules du corps.
Les résultats de cette étude sont publiés dans la revue Circulation. Ils révèlent qu’ils accroissent la tension artérielle. En plus, l’excès de sodium est susceptible de dérégler l’équilibre énergétique de quelques cellules. Autrement dit, la consommation de sel au-delà de la norme serait une cause du mauvais fonctionnement des cellules immunitaires.
Il y a quelque temps, le Pr Dominik Müller du Max Delbrück Center for Molecular Medecine et son équipe ont démontré que le sodium bien concentré dans le plasma est nocif pour l’activation et le rôle de surveillance des monocytes, des globules blancs annonciateurs des macrophages. De nos jours, le Dr Sabrina Geisberger, auteure la plus importante de cette nouvelle étude, et en même temps chercheur au Berlin Institute for Medical Systems Biology (BIMSB) du Max Delbrück Center en association avec son équipe montrent que de grandes quantités de sel modifient considérablement le métabolisme des cellules immunitaires.
Le sel cause le dysfonctionnement de la chaîne respiratoire dans les cellules
Les scientifiques ont travaillé sur le métabolisme de cellules immunitaires quand elles sont soumises à de grandes accumulations de sel. À l’issue de cette étude, ils ont pu établir que le sel perturbe la chaîne respiratoire cellulaire, conduisant ainsi les cellules à secréter moins d’adénosine triphosphate (ATP) et à ingurgiter une faible quantité d’oxygène. Cependant, en l’absence d’ATP, les cellules n’ont pas suffisamment d’énergie et la synthèse de protéines et bien d’autres composés. Ces éléments sont nécessaires au bon fonctionnement et à la résistance des muscles, et la régulation métabolique est diminuée.
Trop de sel paralyse l’action de plusieurs cellules immunitaires : le sel paralyse particulièrement une petite protéine, la succinate déshydrogénase ou « complexe II » de la chaîne respiratoire mitochondriale. Cette paralysie entraîne de nombreuses conséquences. L’insuffisance d’énergie génère un murissement des différents monocytes. Par ailleurs, les phagocytes qui en résultent ont le devoir d’identifier et de supprimer les agents pathogènes du corps. Alors, ils semblent toujours combattre les infections, mais avec un effet d’amortissement. L’insuffisance d’ATP entraîne l’inflammation, ce qui augmente le risque cardiovasculaire. D’après les chercheurs, cela pourrait accroître le risque d’inflammation des vaisseaux sanguins ou des articulations, ou encore des maladies auto-immunes.
Le sel a des conséquences qui suivent un processus qu’on ne peut ni enrayer ni renverser. Les chercheurs ont mené une étude complémentaire sur la gent masculine en parfaite santé ayant ajouté à leur alimentation normale quotidienne 6 grammes de sel. Ce dernier était sous forme de comprimés. L’étude a duré 14 jours. Les résultats de cette étude montrent que le sel a une influence sur le comportement des phagocytes. Par ailleurs, une étude parallèle ayant examiné les monocytes du même échantillon de participants à qui on a fait manger une pizza révèle une chose. En effet, cette étude montre que l’effet d’amortissement appliqué sur les mitochondries se produit non seulement après un long moment de consommation, mais aussi immédiatement après la consommation de la pizza. Pour cette étude, on a extrait 2 spécimens de sang chez les participants. Le premier prélèvement a eu lieu 3 heures après le repas et le second a eu lieu 8 heures après. À peine on pouvait quantifier l’effet dans le second spécimen.
L’activité mitochondriale n’est pas diminuée de façon permanente
Toutefois, les chercheurs évoquent le danger qu’il y a à consommer trop de sel. Ce dernier s’exerce sur la fonction mitochondriale. Les chercheurs conseillent de restreindre la consommation journalière de sel à 5 ou 6 grammes, ce qui renferme le sel qui se dissimule dans les aliments modifiés.
Les effets considérables d’une minuscule molécule : l’étude menée montre qu’une molécule de la taille insignifiante de l’ion sodium peut être extrêmement efficace pour absorber ou éliminer une enzyme dont le rôle est primordial dans le schéma respiratoire des cellules.
En revanche, il est important de savoir si le sel est également susceptible d’impacter ce mécanisme dans d’autres types de cellules. Selon certains, cela pourrait bien être possible. En effet, on trouve les mitochondries dans les cellules des muscles, les cellules du corps, les neurones, les ovules et les récepteurs.
Il va être question de voir comment les multiples cellules du corps contrôlent l’affluence de sel dans les mitochondries. Toutefois, il ne faut pas consommer beaucoup de sel malgré les mécanismes propres à chaque catégorie de cellules. Trop de sel n’est pas bon pour la santé.
Au terme de cet article, il faut retenir que la consommation excessive de sel est néfaste pour l’organisme humain. Le sel consommé en excès est un facteur de dysfonctionnement de certaines cellules du corps. Il est susceptible de favoriser les maladies inflammatoires et auto-immunes sur le long terme. Au quotidien, il y a, selon les scientifiques une quantité de sel à ne pas excéder. Certaines cellules du corps doivent se retrouver affaiblies à cause dune forte concentration de sel. Pour être en bonne santé et limiter le risque d’être victime de certaines maladies, il est impératif de consommer le sel selon une juste proportion. Le sel est bon pour l’organisme, mais sa consommation doit être contrôlée.