Depuis quelque temps, nous traversons une crise sanitaire majeure à cause de la pandémie de COVID-19. Cette pandémie a eu un très gros impact sur la santé de très nombreuses personnes, et sur la manière de vivre de tous les habitants des pays touchés, qui ont dû prendre des mesures pour protéger les populations. Mais ce ne sont pas les seuls impacts qui se sont sentis sur les populations. En effet, le stress et les troubles mentaux ont fait leur apparition chez de nombreuses personnes. Cela est dû à toutes les choses entraînées par le COVID-19, comme le risque de perdre de l’argent à cause de la mise en pause de nombreuses activités, les risques liés à la santé, l’enfermement dû au confinement, et la séparation avec les proches. Ainsi, il est possible qu’une deuxième crise de la santé publique voie le jour à cause du coronavirus. Les nations unies commencent à s’alarmer vis-à-vis de cette possibilité.
De plus, ces troubles mentaux et montées de stress sont fortement invisibilité à cause de l’hypermédiatisation qui touche le coronavirus. D’ailleurs, de nombreux professionnels de la santé mentale accusent le manque d’importance donnée aux problèmes mentaux. Et il est important de prendre conscience que même quand la pandémie sera ralentie, voire arrêter, les habitants vont tout de même devoir faire face à une vague de deuil, d’anxiété et de dépression. De plus, la peur de la maladie et de la contamination risque de suivre les populations encore pas mal de temps après la fin de la pandémie. Dévora Kestel, directrice Santé mentale à l’OMS a déclaré : « Nous savons que la situation présente, la peur et l’incertitude, les turbulences économiques engendrent ou peuvent engendrer de la détresse psychologique ». De plus, les personnels soignants et toutes les personnes qui se sont retrouvés en première ligne pendant tout le confinement sont aussi très susceptibles de développer des syndromes de stress. Ce stress aura bien évidemment un impact sur la santé physique des différentes populations.
De plus, le confinement a aussi entraîné une hausse dans les violences domestiques sur les enfants et les femmes, et a entraîné une hausse des disputes et des ruptures, ce qui abouti donc à une mauvaise santé générale de la population. Les personnes âgées sont encore plus isolées provoquant des dépressions, et empirant les troubles déjà présents. De plus, étant la partie de la population la plus risquée concernant la mortalité du COVID-19, les personnes âgées ont tendance à être victimes de stress.
De nombreuses études ont montré que le taux d’anxiété et de dépression a fortement augmenté auprès des différentes populations depuis le début de la pandémie. Ainsi, l’ONU demande aux professionnels de santé et aux populations de faire attention, et de prendre soin de leur santé mentale, en étant attentifs aux différents signes.