Depuis le début de la crise sanitaire provoquée par le COVID-19, la santé publique est au cœur de tous les débats et de toutes les discussions. Elle est l’un des éléments centraux permettant de lutter, et est donc au centre de toutes les attentions.
Cette santé publique est d’ailleurs très sollicitée dans tous les pays qui sont aux mains de cette pandémie mondiale. Et d’ailleurs, la santé publique a entraîné un certain nombre de choix qu’ont dû prendre tous ces pays, et tous les dirigeants de ces derniers. En ce moment, c’est ce concept qui prime sur tous les autres, et qui nous dicte notre nouvelle façon de vivre. Tous les autres concepts touchants à la vie en communauté passent au second plan. Et il aurait été difficile pour tout le monde de penser que la santé publique pourrait prendre autant d’ampleur en si peu de temps.
Mais la santé publique qui est tellement évoquée aujourd’hui, que représente-t-elle ? Si nous posons la question, la plupart des gens ne savent pas vraiment répondre à cette question. Alors penchons-nous sur ce sujet le temps d’un article, pour mieux comprendre la santé publique.
Table des matières
Qu’est-ce que la santé publique ?
La santé publique, en fonction de la personne à laquelle vous demandez, a de nombreuses définitions très variées. Elle n’est pas une chose sur laquelle nous pouvons facilement mettre des mots. Mais de manière générale, nous pouvons dire que ce sont un ensemble de professionnels scientifiques et de santé, qui se réunissent pour proposer un système de soin pour chacun. Il y a une forte idée de collectivité derrière la notion de santé publique.
Mais quel est le but visé derrière ce collectif ? La santé. Encore une fois, c’est un mot qui peut être assez complexe à définir, en fonction de la situation dans laquelle il est employé. Il est donc important de savoir ce qu’il représente.
Qu’est-ce que la santé ?
L’OMS en 1946 en parlant de la santé définie la chose en disant que c’est un « complet état de bien-être physique, mental et social ». Mais cette définition date un peu, et il faut la faire évoluer pour la remettre au goût du jour. C’est ce qu’a fait un chercheur dans les années 60 en ajoutant une notion d’environnement à la définition qui avait été proposée par l’OMS. René Dubos définit donc la santé de cette manière : « un état physique et mental relativement exempt de gêne ou de souffrance qui permet à l’individu de fonctionner aussi efficacement et aussi longtemps que possible dans le milieu où le hasard ou le choix l’ont placé ». Ainsi, l’environnement dans lequel l’individu évolue a de gros impacts sur sa santé, qu’elle soit physique ou mentale.
Le schéma de la santé publique
Avec toutes les choses qui se passent en ce moment, notamment à cause de la pandémie qui touche notre pays, ainsi que de nombreux autres, nous devrions repenser le concept de santé publique, et notamment le schéma de ce dernier. Les maladies transmissibles créant des pandémies comme le COVID-19 permettent de nous montrer le schéma de fonctionnement de la santé publique. Cette dernière, quand elle fait face à certaines maladies, a trois solutions :
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Empêcher la propagation du virus (notamment par le confinement, gestes barrières, etc.)
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Agir directement sur le virus responsable (avec des médicaments)
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Renforcer les défenses immunitaires de l’homme (en trouvant un vaccin)
C’est un schéma simple et classique montrant bien le fonctionnement de la santé publique. Il prend en compte l’environnement de l’individu, sa santé, et le virus. D’ailleurs ce schéma n’est pas seulement utilisé pour la santé humaine, mais aussi pour la santé animale et la santé des plantes.
Nous devons être conscients que tous les éléments de la santé sont connectés, et sont dépendants les uns des autres. Savoir cela est d’une importance primordiale en temps de crise. Si l’une des parties du système de santé ne va pas bien, alors c’est tout le système qui est en danger. De plus, il faut prendre en compte le fait que nous vivons entourés de multiples éléments, et que nous devons faire attention à eux. Nous ne pouvons pas seulement nous concentrer sur nous, car d’autres choses entrent en jeu quand il s’agit de notre santé. C’est donc l’ensemble de ces éléments que nous devons prendre en compte au moment de prendre des décisions pour notre santé.
La santé entre les pays
Le système de santé est propre à un territoire, mais les différents systèmes de santé publique peuvent collaborer afin de trouver un terrain d’entente et de combattre plus efficacement la maladie. C’est le cas actuellement face à la pandémie mondiale qui touche la planète. Par exemple, la France a envoyé du matériel médical à la Chine pour l’aide à faire face à cette pandémie, et certains pays ont accepté des patients français pour aider le pays à faire face au trop grand nombre de malades. Mais au-delà de cette solidarité et de ce semblant de coordination, chaque pays a tout de même conservé sa propre autorité en matière de décision de santé.
Mais cela n’empêche pas non plus une très grande collaboration entre les chercheurs des différents pays afin de trouver un traitement ou un vaccin qui pourra mettre fin à cette pandémie. À force de pandémie, la collaboration internationale entre chercheurs est devenue de plus en plus forte, et de plus en plus efficace. Aujourd’hui, ils sont capables de communiquer très rapidement, ce qui permet de trouver des solutions assez vite, mais aussi de faire progresser toute la science plus rapidement qu’auparavant. Mais malgré cette collaboration, il reste très difficile de répondre à toutes les questions que nous avons à propos du virus du COVID.
De plus, par ces temps de crise, la collaboration de la santé entre les pays est fortement critiquée. En effet, un grand nombre de personnes pensent que l’OMS a mis trop de temps à réagir face à la crise, d’après plusieurs sondages. De plus, beaucoup de personnes pensent que les pays auraient dû collaborer beaucoup plus tôt afin d’empêcher la propagation du virus.
De plus, de nombreux dirigeants de pays n’ont pas bien réagi face au début de l’épidémie, et ont donc favorisé le développement de cette dernière. De plus, même si au sein de l’Union européenne, tous les pays essaient de collaborer de leur mieux pour éradiquer le plus vite possible la maladie, les pays n’ont pas pris les meilleures décisions. Cette mauvaise collaboration encore une fois est très critiquée par les habitants des différents pays, qui estiment que la crise aurait pu prendre moins d’ampleur si les pays avaient régi plus rapidement, et mieux.
Vers une santé commune
Même si chaque pays possède son propre système de santé, finalement nous sommes plus ou moins tous égaux face aux nombreuses difficultés que nous pouvons rencontrer. Et c’est pour cela que tout le monde doit se montrer solidaire, dans le but de créer un système de santé unique et universel. Nous devons tous nous unir autour d’un même système de santé, car nous sommes tous interconnectés en ce qui concerne cette dernière. Même si nous avons des frontières, les maladies, elles, n’en connaissent pas.
Espérons que la crise que nous traversons actuellement nous permette de prendre conscience que nous devons tous œuvrer main dans la main, pour créer un système de santé plus fort, et plus apte à gérer les différentes maladies et différents virus. Chaque pays ne doit plus lutter pour son propre système de santé, mais nous devons faire en sorte de créer un collectif.
Après l’épidémie
Nous sommes beaucoup à la dire et à la répéter, mais il y aura clairement un avant et un après en ce qui concerne cette crise. En effet, cette dernière va changer beaucoup de choses dans notre manière de vivre au quotidien. Nous allons devoir changer beaucoup de choses et notre vision de la vie sera vraiment différente. Nous allons devoir restructurer le système de santé, notre économie, notre mode de développement, etc. Nous allons aussi devoir mettre en place des systèmes de coopération entre les pays.
De plus, c’est tout le concept de santé publique qui va devoir être revu, et qui va devoir être repensé. Nous devons dès maintenant préparer l’après-confinement, et lister toutes les choses qui vont devoir être passées en revue. Nous devons agir très vite, et devons établir un changement dès la fin de cette crise, sans devoir attendre qu’une nouvelle crise nous tombe dessus.