L’ostéopathie myofasciale est aussi connu sous la dénomination de thérapie myofasciale. Mais avant de détailler les techniques liées à cette thérapie, il convient de comprendre la signification des fascias.
Table des matières
A propos des fascias
Les fascias sont constitués par des tissus conjonctifs. Ils servent à envelopper à la majorité des éléments structurels du corps humains. Cela porte sur les muscles, les nerfs et les os. En fait, les fascias permettent le relais entre les organes, les nerfs, les artères, les veines ainsi que tous les tissus propres à l’organisme.
En outre, les fascias sont étroitement liés au tissu musculaire. Cette relation permet la formation du tissu myofascial. En parallèle, le regroupement de ces tissus sert de maintien tel un exosquelette, à l’instar de la colonne vertébrale.
Le mode du fonctionnement des fascias et du tissu myofascial
Pour fonctionner sans risques, le tissu myofascial requiert une hydratation fréquente. En effet, sa texture est similaire au gel. Il est à la fois humide et moelleux. Son aspect glissant est spécifique et il retient l’eau telle une éponge. Par ailleurs, la mobilité est essentielle au tissu myofascial. La sédentarité peut provoquer une forme de rigidité due au glissement réduit des tissus.
Cette rigidité entraîne des douleurs au niveau de l’appareil locomoteur notamment à travers les muscles et le squelette. De plus, le tissu myofascial a pour mission de maintenir la posture convenablement. La posture subit en permanence la gravité via les lignes myofasciales et la chaîne postérieure des extenseurs.
Vous avez des douleurs de dos, ou vous avez fait un faux mouvement ? Des migraines à répétitions ?
Vous chercher une solution pour vous soulager ? Je vous recommande un ostéopathe sur Aix en Provence qui pourra vous consulter rapidement et vous soulager. Il est aussi spécialisé en ostéopathie de la femme enceinte, du nourrisson et des sportifs !
Les douleurs qui peuvent affecter le tissu myofascial
Historiquement, la douleur issue des muscles a fait l’objet d’une description par les soins de Froriep en 1843. Trois scientifiques ont découvert les points à gâchette (trigger) vers les années 1940. En 1938, c’est le cas de Gustein en Pologne. L’australien Kelly a fait de même en 1941. Aux Etats-Unis, Travell a également annoncé la bonne nouvelle en 1942.
Dans les faits, la douleur myofasciale est ressentie au niveau des muscles ou de l’enveloppe myofasciale. La douleur est souvent combinée aux triggers . Un point à gâchette est un point spécifique situé dans le muscle. A cet endroit, la fibre est extrêmement tendue et très irritée. Au cours d’une palpation, la qualité du tissu myosfascial révèle un manque de souplesse.
Par ailleurs, les tissus sont indurés. Cela signifie que le patient ressent un point douloureux appelé point à gâchette myofasciale. Chez l’adulte, les douleurs sont plus intenses lors des activités du quotidien. Cela porte sur le travail ou l’activité sportive dans le cadre d’une activité physique.
Pour l’activité mentale, il s’agit surtout d’un stress intense et totalement nocif. Selon des études, la douleur issue des points à gâchette est surtout observée chez les adultes âgés entre 31 et 50 ans. Néanmoins, les douleurs peuvent affecter des sujets plus jeunes ou plus âgés mais de façon moins systématique.
Les techniques applicables contre la douleur myofasciale
Les douleurs issues des triggers sont traitées de plusieurs manières. Cela implique la pratique du stretching, le massage, la pression ischémique, l’acupression. Il n’est pas rare de recourir à la neurostimulation électrique transcutanée, à l’ultrason, au biofeedback et aux traitements provenant de la pharmacologie.
Les autres méthodes de traitement des douleurs générées dans les points à gâchette myofasciale sont aussi reconnues sous les appellations de dry needling, de stimulation intramusculaire, d’acupuncture occidentale.
Les origines des crispations du tissu myofascial
Le tissu myofascial peut se déplacer aisément et il peut également s’étirer facilement. Ce type de tissu simplifie le glissement des muscles les uns sur les autres. Il s’agit d’un tissu plutôt mou et dense qui peut être sujet à toutes sortes de crispations.
Ces crispations sont ressenties dans le cadre de plusieurs affections. Il peut s’agir de traumatismes, d’usages excessifs des capacités corporelles. On peut aussi retenir les blessures d’ordre musculaires, articulaires voire osseuses. Il ne faut pas négliger les infections, les inflammations, l’inactivité. Ainsi, l’irritation du fascia aboutit à une inflammation.
L’inflammation provoque plusieurs inconvénients. Ces inconvénients incluent les douleurs, les maux de tête, une diminution du flux sanguin. Il ne faut pas omettre le réflexe de tension musculaire, facteur aggravant de l’inflammation qui peut toucher les autres tissus de l’organisme. En outre, le cycle est souvent auto-entretenu. Son maintien est parfois observé après l’arrêt de l’affection initiale. Ce cycle infernal peut être soigné avec la thérapie myofasciale.
Les divers aspects de la thérapie myofasciale
Aux Etats-Unis, plusieurs études épidémiologiques sont parvenues à des conclusions intéressantes sur les points à gâchette ou triggers. Ils seraient impliqués dans la cause des douleurs dans une proportion qui peut atteindre 85 % des malades. Ces patients vont souvent consulter leurs médecins à cause de sensations douloureuses. La plupart du temps, la détection des points à gâchette s’avère difficile. Malheureusement, ce défaut de détection peut aboutir à l’installation de douleurs chroniques.
Une des méthodes adoptée par la thérapie myofasciale est l’utilisation d’une aiguille d’acupuncture dans le point à gâchette. Toutefois, la thérapie repose toujours sur le raisonnement médical à l’occidentale. Il s’agit d’un traitement efficace et sécurisé. Les rares effets secondaires relèvent de l’insertion de l’aiguille, quelques raideurs post-traitement et la survenue de bleus. Les effets secondaires deviennent espacés dans la semaine suivant le traitement pour disparaître par la suite.
Les affections traitées par la thérapie myofasciale
Ces affections sont nombreuses. Cela peut intégrer les douleurs au dos, aux côtes, à la poitrine, aux hanches et au bassin. Cela peut concerner aussi les maux de tête et de cou, le mal à l’épaule. On peut inclure le tennis elbow ou épicondylite latérale, le golfer’s elbow ou épicondylite médiale et toutes sortes de tendinite.
Il ne faut pas omettre les douleurs aux genoux, les maux touchant le poignet, la main, les pieds et les mollets. Plusieurs douleurs des muscles, des tendons et des articulations, des vertiges, des acouphènes sont sollicités. C’est également le cas des maux de ventre, des brûlures d’estomac, des remontées acides et autres troubles de la digestion.
Il convient de signaler que la thérapie myofasciale est efficace contre les problèmes d’ordre fonctionnels. Si les maux sont d’origine structurelle, cela signifie que les structures du corps très douloureux ont subi un traumatisme, sont malades ou sont sujets à l’usure. Dans ce cas, les soins ostéopathiques ne sont pas appropriés. Il est préférable de consulter un médecin généraliste et non un ostéopathe. Ce dernier peut orienter le patient si le cas se présente.
Le mode opératoire de l’ostéopathe face à la douleur myofasciale
Le relâchement myofascial ou thérapie myofasciale est une traduction du mot américain « myofascial release ». La théorie revient conjointement au créateur de l’ostéopathie, à travers Taylor Still et au thérapeute John F. Barnes. Dans un cabinet d’ostéopathe, le relâchement du fascia ou relâchement du tissu musculaire est un traitement manuel.
Pour rappel, le fascia est une enveloppe constituée de fibres élastiques et de collagène. Cette enveloppe relie et entoure l’ensemble des tissus corporels. Même si la pratique de l’ostéopathie myofasciale demeure peu connue dans l’hexagone, le nombre de spécialistes est en nette progression.
L’ostéopathe va privilégier l’axe qui intègre les muscles, le diaphragme, les viscères de l’abdomen et tout ce qui concerne la cage thoracique. La pratique de la thérapie myofasciale débute par le repérage de la lésion ostéopathique. Ensuite, le spécialiste applique la thérapie manuelle appropriée.
Les modes de relâchement du fascia
Les techniques de relâchement sont multiples. Si le patient demeure totalement relâché, il s’agit de la technique passive. La technique active demande une forte résistance de la part du patient. Ces soins sont uniquement du ressort d’un spécialiste du traitement du fascia appelé aussi fascia-thérapeute. En outre, le spécialiste peut opter entre plusieurs concepts.
Cela peut être lié à l’étirement de la peau du patient à l’aide des deux mains du thérapeute. Cela peut prendre la forme de pression sur plusieurs parties ciblées du corps. Il peut être amené à effectuer des tractions indolores ou très faibles sur on ou plusieurs membres du corps. Il ne faut pas s’inquiéter lorsque le fascia-thérapeute exerce sa technique sur une zone qui n’est pas située à proximité de l’organe douloureux.
Les apports de la thérapie myofasciale
De nombreuses maux et affections ont abouti à des résultats positifs et tangibles grâce à la thérapie myofasciale. Ces soulagements englobent les tensions musculaires, les douleurs chroniques, la sciatique, les tensions cervicales, la fybromialgie et le prostatique chronique, des douleurs dans les fessiers en position assise.
Le prostatique chronique n’est pas lié à un souci au sein de l’organe et ne relève pas d’une infection. Cela porte plutôt sur une tension musculaire chronique.
Le but du relâchement ou thérapie myofasciale est de se débarrasser de la contraction myofasciale. L’objectif consiste à éliminer la douleur et à procurer à nouveau de la mobilité à tout le corps.
Ainsi, la technique manuelle est à la fois individuelle, personnalisée et adaptée aux besoins du patient. Les techniques usitées peuvent reposer sur l’ostéopathie viscérale et l’ostéopathie crânienne.
Le corps humain requiert une mobilisation constante via des activités diversifiées pour un maintien de la forme physique.
En outre, l’hydratation est une priorité absolue pour un excellent fonctionnement du tissu myofascial. Il convient d’avoir une bonne hygiène de vie et une alimentation équilibrée pour prévenir l’affection du tissu myofascial.