Pratique innovante, la méthode Niromathé rassemble des soins d’ostéopathie et de médecine chinoise. Elle contribue à soulager et à traiter des affections chroniques et aiguës d’origines articulaires, musculaires, biologiques ou nerveuses. À qui s’adresse-t-elle ? Quels sont ses bienfaits ? Focus sur la thérapie Niromathé.
Table des matières
Qu’est-ce que c’est ?
La méthode Niromathé est une thérapie manuelle douce qui vise à soulager les douleurs et les troubles à l’origine d’affections ostéoarticulaires, mécaniques, biologiques ou nerveuses. Cette discipline allie ostéopathie et médecine chinoise. Elle consiste à travailler sur les facias et les points réflexes du corps afin de stimuler une récupération des fonctions mécaniques et favoriser un processus d’autoguérison.
La méthode Niromathé associe une sollicitation des récepteurs cutanés, un étirement des méridiens et une vibration de la peau. Les capteurs cutanés transmettent des influx nerveux vers le cerveau vis-à-vis d’un stimuli au contact de la peau. Leurs stimulations permettent d’améliorer la sensibilité cutanée et le fonctionnement du système proprioceptif.
Dans la méthode Niromathé, de nombreux récepteurs sont activés. On retrouve :
- les corpuscules de Ruffini, responsables de la détection de pressions et d’étirements exercés sur la peau. Ils permettent également de renseigner l’origine de la pression, son intensité et sa durée. Les corpuscules de Ruffini réagissent à des déformations d’origine mécanique : pincement de la peau, palper-rouler…
- Les corpuscules de Pacini, sensibles au toucher et aux vibrations de la peau. Ils détiennent la capacité de détecter le début et la fin d’une pression ou d’une déformation cutanée. Ils jouent un rôle important dans les messages douloureux. Les corpuscules de Pacini sont les premiers récepteurs de la douleur avant son passage vers le cerveau.
- Le disque de Merkel participe à la réceptivité et à la sensibilité nerveuse. Il permet le toucher tactile et thermique à forte mesure. Le disque de Merkel est sensible aux pressions localisées comme les enfoncements de la peau.
- Les récepteurs de Meisner saisissent les premières informations de stimulus extérieurs. Ils captent les vibrations à basse fréquence, voire infimes, et détectent les mouvements d’objets sur la peau. Les récepteurs de Meissner sont également liés à la préhension plus ou moins forte d’appareils.
L’extension des méridiens fait partie du cœur de la pratique Niromathé. Au nombre de 12, ces derniers sont répartis dans l’ensemble du corps. Situés d’un point à un autre et reliés à différents organes, les méridiens sont des canaux énergétiques. Leurs stimulations permettent de résorber un déficit en énergie ou bien au contraire de tempérer un trop plein. La manipulation des méridiens aide à corriger des dysfonctions mécaniques ou biologiques au niveau des organes ou de la structure articulo-musculaire.
La dernière pratique et tout aussi importante de la méthode Niromathé consiste à faire vibrer la peau à travers différents massages inspirés de la réflexologie. Les pressions sont initiées sans force et sur les points réflexes du corps. Le praticien exerce une friction sur les différentes articulations afin de lever les blocages.
Quelles sont les pathologies concernées par la méthode Niromathè ?
La méthode Niromathé s’oriente vers des affections dorsales telles que :
- la dorsalgie ;
- la lombalgie ;
- la cruralgie ;
- la sciatalgie ;
- la sacralgie ;
- ou encore les cervicalgies.
Cette approche est aussi efficace pour les affections d’origines tendineuses, articulaires ou musculaires comme :
- les entorses chroniques ;
- les tendinites ;
- la ténosynovite ;
- la périarthrite ;
- l’arthrose ;
- l’hygroma ;
- ou encore la capsulite.
La méthode Niromathé permet également de corriger des troubles digestifs comme :
- les colites ;
- une digestion difficile ;
- une dyspepsie ;
- des maux de ventre ;
- ou une épigastralgie.
Mais aussi des troubles gynécologiques comme :
- la cystite ;
- une baisse de la mobilité de l’utérus ;
- l’endométriose ;
- l’énurésie ;
- une antéversion ou une rétroversion utérine.
Cette méthode douce prend également en charge les troubles de l’encéphale tels que :
- les céphalées ;
- les vertiges ;
- les migraines ;
- les maux de tête ;
- les insomnies ;
- ou les névralgies faciales ou crâniennes.
Les patients atteints de maladies dermatologiques (zona, eczéma…) peuvent bénéficier de cette approche manuelle. Celle-ci est également bénéfique pour les personnes soumises à des angoisses importantes ou une anxiété profonde.
À qui s’adresse-t-elle ?
La méthode Niromathé concerne les nourrissons, les personnes âgées, les femmes enceintes et les personnes en situation de handicap. Cette pratique est douce et ne présente aucune contre-indication.
Cependant, elle ne convient pas à des personnes souffrants de troubles ostéoarticulaires ou viscérales à l’origine :
- d’un traumatisme comme une fracture ou une déchirure ;
- d’une maladie infectieuse ou virale ;
- d’une pathologie métabolique comme la goutte, l’hémochromatose ou la maladie d’Hers aussi appelée Syndrome d’Elhers-Danlos ;
- de tumeurs bénignes ou malignes ;
- de maladies auto-immunes : polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante ou sclérose en plaques.
La méthode Niromathé chez le nourrisson
Chez le nourrisson, les différentes techniques vont permettre de corriger les problématiques que l’on rencontre couramment chez les tout-petits comme :
- les troubles du sommeil ;
- la plagiocéphalie ;
- les coliques ;
- les reflux gastro-œsophagiens ;
- les torticolis ;
- ou les bronchites chroniques.
1 à 2 séances d’une vingtaine de minutes suffisent pour obtenir des résultats. Cette pratique est non douloureuse et particulièrement rapide.
La méthode Niromathé sur votre bébé permet de soulager les nœuds, les tensions énergétiques et d’améliorer son bien-être et son confort. Toutefois, bébé peut être amené à pleurer. Ses pleurs ne sont pas dus à une douleur, mais plus tôt à un inconfort ou à une anxiété de voir une autre personne autre que sa mère.
La méthode Niromathé chez la femme enceinte
Pendant une grossesse, de nombreuses douleurs peuvent se faire sentir : lombalgie, sciatique, douleurs abdominales, maux de tête ou bien encore migraines. La méthode Niromathé permet de soulager les douleurs et les inconforts articulaires ou musculaires, de corriger les troubles du sommeil et de traiter les troubles digestifs et crâniens qui peuvent être présents au cours d’une grossesse. Plus encore, cette thérapie manuelle permet d’augmenter la mobilité du bassin pour favoriser un accouchement sans difficulté.
La méthode Niromathé accompagne les femmes enceintes dans les différents trimestres de la grossesse et s’adapte aux différentes problématiques qu’elles rencontrent. Cette pratique peut également être proposée après un accouchement pour corriger les différents maux liés à l’arrivée de bébé.
Quels sont les bienfaits de la pratique Niromathé ?
La pratique Niromathé permet de :
- stimuler les points trigger afin de dénouer les nœuds ;
- améliorer la proprioception ;
- rééquilibre les énergies dans le corps ;
- favoriser la mobilité des muscles et des articulations ;
- diminuer les inflammations ;
- soulager les douleurs diffuses ou localisées ;
- lever les spasmes musculaires ;
- améliorer la réponse neuro-cutanée et sensorielle.
Le saviez-vous ?
La méthode Niromathé est originaire de l’Inde. Les guérisseurs la pratiquée en exerçant de légères pressions sur la peau pour dynamiser l’énergie et faire circuler la lymphe, liquide corporel essentiel aux contractions musculaires et aux mouvements du corps.